Les lignes qui suivent décrivent toutes les instances qui existent dans le lycée et qui lui permettent de fonctionner.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA)Est l’instance disciplinaire de l’établissement convoquée et présidée par le chef d’établissement, pour manquement grave aux règles de vie, atteinte aux personnes et aux biens. Il prononce une exclusion temporaire supérieure à 8 jours et ne pouvant excéder un mois, ou l’exclusion définitive, ainsi que les sanctions prévues au règlement intérieur. Il peut prescrire des mesures de prévention, de réparation et d’accompagnement. La voix du chef d’établissement est prépondérante. Sa décision, faisant l’objet d’une procédure d’appel (dans un délai de 8 jours par le recteur, la famille ou le CE) ou non, est immédiatement exécutoire.
Il se compose du chef d’établissement, de son adjoint, de la gestionnaire, d’un CPE, de représentants des élèves, des personnels, des parents, son représentant légal ou son assistant (défenseur/avocat) peuvent prendre connaissance du dossier auprès du CE qui peut, à titre conservatoire, interdire l’accès de l’ET à l’élève.
Les membres du CD et les personnes citées comme témoins (professeurs, délégués élèves, éventuellement le COP, l’AS, l’infirmière …, sont soumis à l’obligation de secret. Le souci premier du CD est de donner une portée éducative à ses débats et à ses décisions.
A été Créé en 1998 pour traiter les questions de déviance, de violence, d’insécurité, d’éducation et de citoyenneté. C’est une instance obligatoire depuis la Loi d’Orientation de 2005. Il est présidé par le chef d’établissement et se compose de son adjoint, des personnels d’éducation, sociaux et de santé de l’établissement, représentants de la commune et de la collectivité de rattachement, de représentants des personnels enseignants, des parents et des élèves.On peut y associer selon l’ordre du jour, la police, gendarmerie, justice, des associations de quartier etc. Il est réuni à l’initiative du CE ou du CA.
Organe opérationnel de réflexion, de mise en œuvre de l’éducation à la santé et à la citoyenneté, de prévention des conduites à risques dans une démarche partenariale. Ses missions : mettre en œuvre l’éducation à la citoyenneté, préparer de plan de prévention de la violence, proposer des actions pour aider les parents en difficulté et lutter contre l’exclusion, définir un programme d’éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des conduites à risques.
Le conseil de la vie lycéenne (CVL) rassemble dix élus lycéens et des représentants des personnels et des parents d’élèves sous la présidence du chef d’établissement. Ensemble, ils peuvent formuler des propositions sur tous les sujets de la vie quotidienne. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie au lycée en prenant en considération les attentes des lycéens.
Orientation, règlement intérieur, soutien scolaire, santé, activités sportives, fonds lycéens... : le CVL est le lieu où sont débattues toutes les questions concrètes qui traversent la vie de l’établissement.
C’est également un lieu privilégié d’écoute et d’échanges avec les adultes de la communauté éducative. Les élus peuvent y faire connaître leurs idées librement et transmettent les attentes et préoccupations de l’ensemble des lycéens.
Le CVL est aussi force de proposition. Les représentants lycéens peuvent émettre des avis, proposer des aménagements et suggérer des solutions. Les comptes rendus du CVL sont transmis au CA.
Ce fonds est destiné à faire face à des situations difficiles rencontrées par les familles pour assumer les dépenses de scolarité et de vie scolaire. Il permet de financer de façon exceptionnelle les frais de transports, les frais de demi-pension et d’internat, de sorties scolaires, l’achat de vêtements de travail ou de sport, de matériels professionnels, de manuels, de fournitures scolaires, etc. Il peut s’agir d’une aide financière ou de prestations en nature. Il ne concerne pas les post-bacs. Les critères d’attribution sont définis et approuvés par le CA. L’obligation de discrétion s’impose aux membres de la commission pour préserver l’anonymat des bénéficiaires et la vie privée des familles.
Le chef d’établissement préside la commission composée du chef d’établissement adjoint, du gestionnaire, de l’Assistante sociale, de l’infirmière, d’un CPE, d’un représentant des parents.